Un cuisinier pourra toujours apposer fièrement le logo "fait maison" devant les plats sortis de sa cuisine. En revanche, il devra désormais indiquer par la mention "Plat non préparé sur place" les plats non fait maison. Les modalités d'affichage restent encore à définir, mais elles pourraient prendre la forme d'un second pictogramme, d'un astérisque, ou de tout autre signe de plus original mentionné sur la carte et les menus des restaurateurs.
Pour Alain Fontaine, c'est une nouvelle qui met du beurre dans les épinards : « Cette réglementation va encourager plus de cuisiniers à ne proposer que des plats faits maison, afin d'avoir une chance de décrocher le titre convoité de maitre restaurateur. »
Le but est d'offrir plus de transparence aussi bien pour les clients du quotidien que pour les touristes. Parallèlement, cela récompense le travail et l'engagement des restaurateurs qui s'évertuent à concocter des préparations maison pour leurs clients. C'est bien l'idée qui se cache derrière les concertations en cours avec les organismes représentatifs du secteur.
Rappelons que le label "fait maison" est généralement associé à un logo présentant une marmite et un toit de maison. Il a vocation à identifier les plats préparés sur place à partir de produits bruts. Le choix d'inclure ou non les produits surgelés avait d'ailleurs suscité de vifs débats, à la création du label. Les autorités et professionnels ont finalement tranché sur le fait que seules les frites surgelées ne seraient l'exception. Sur l’ensemble du territoire français, on estime que seuls 7000 restaurants proposent uniquement des plats entièrement réalisés sur place.
Au travers d'un renforcement du label «fait maison», le gouvernement espère mieux protéger les consommateurs tout en valorisant davantage notre patrimoine culinaire national.
À l'heure actuelle, plusieurs principes directeurs sont déjà établis. La règle première tient au fait que tous les secteurs de la restauration -que l'on parle d'un restaurant traditionnel, d'une chaîne, de fast-foods, de cuisine à emporter ou de restauration collective - ont le droit de revendiquer la mention "fait maison" dès lors que les critères requis sont respectés. Ces normes comprennent impérativement des plats "confectionnés sur place", c'est-à-dire au sein de l'établissement qui accueille les consommateurs. Une unique exception est formulée pour les traiteurs et les vendeurs itinérants (food truck, stands sur un marché...) qui peuvent apposer le logo "fait maison", même si leurs mets sont élaborés en dehors du lieu de vente. Un autre critère important est celui de la préparation des plats "à partir de produits frais ou crus". Si des composants sont placés dans un conditionnement, emballés ou conservés, "ils doivent l'être crus, sans aucun autre ingrédient ajouté à part le sel", rappelle la Ministre. Il est également autorisé de recourir à la congélation ou à la surgélation, "pour autant que ces techniques de conservation ne viennent pas altérer l'état originel cru du produit".
De son côté, Thierry Marx qui préside l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih) souhaite sensibiliser la profession à l'impérieuse nécessité d'une plus grande clarté. Dans le contexte actuel, il estime que la concurrence et le phénomène des réseaux sociaux ou avis clients exigent une démarche réfléchie vers plus de transparence sur les menus des restaurants. Le pavé dans la marmite est lancé par le chef aux deux étoiles, fervent défenseur d'un renforcement du label... Pour lui, il est indispensable de se mobiliser afin d’honorer ceux qui respectent les règles par rapport à ceux qui peuvent parfois contourner les lois. Il profite également de l'opportunité des J.O pour rappeler l'importance de «l'identité gastronomique française alors que les Jeux Olympiques sont tout proches". Il mentionne ainsi que "les 54% des restaurants qui proposent de la cuisine faite maison, souvent au prix de sacrifices, ne peuvent pas être jugés sur les mêmes critères que ceux qui ne le font pas».
Thierry Marx ne fustige pas pour autant les 50% des restaurateurs qui ne pratiquent pas le fait maison. Il reconnaît ainsi que beaucoup d’entre eux utilisent des produits sélectionnés, voire préparés sur place jusqu'à 80%. Mais ce n’est évidemment pas du tout du “fait maison” tel que le consommateur est en droit de l’imaginer lorsqu’il dîne au restaurant, précise-t-il. Pour autant, Marx n'est pas avare d'éloges pour le non fait maison. En effet, selon lui, un restaurateur peut effectivement acheter une pâte feuilletée dans la boulangerie voisine ou un pâté remarquable chez le charcutier du coin. Il stipule simplement que le restaurateur doit être franc et doit en informer le client, a fortiori si les préparations, même non faites maison, sont de qualités et répondent, par exemple, aux critères de produits locaux ou de circuits courts.
Premièrement, d'ici les Jeux Olympiques la ministre a déjà esquissé une feuille de route préparatoire visant à mettre en avant le label existant. Aussi bien pour le grand public que pour les restaurateurs. L'accent est mis sur la communication du label avec l'objectif de le rendre davantage connu et identifiable. À l'issue des JO, un décret est prêt à être promulgué et à donner une assise législative plus solide au label "fait maison". Ce renforcement ciblera les produits non transformés sur place pour distinguer les plats véritablement faits maison.
Cependant, des zones d'ombre persistantes sont soulevées par l'Umih. L'organisme défend - entre autre - l’idée de ne pas comptabiliser les produits congelés considérés comme un "moyen de conservation", et de ne pas sanctionner les produits ou plats transformés par d'autres. L'illustration classique de l'argument de l'Umih s'appuie sur les pâtisseries qui, bien qu'elles puissent être réalisées par un pâtissier extérieur, répondent aux normes du "fait maison".
Dans un second temps, la définition des nouvelles règles autour du «fait maison» ou du «non préparé sur place» ne sera effective que d'ici à 2025, et ce à l'issue d'un processus de consultation s'étendant sur une durée de trois à quatre mois. La dernière étape sera la publication d'un arrêté gouvernemental pour imposer à tous les acteurs de la restauration l'obligation de mentionner les plats non faits-maison. Des nouvelles normes qui pourraient accentuer les difficultés de certains restaurateurs dans un contexte d'inflation où les coûts du frais augmentent davantage que ceux des produits transformés.
Voir notre Affichage Fait Maison conforme aux normes actuelles
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Dans l'univers de l'entreprise, un lanceur d’alerte est une personne qui, dans le cadre de son travail, révèle ou signale un état de fait mettant en lumière des comportements illicites ou dangereux. Sont considérés comme étant des alertes les faits constituant une menace pour l'homme, l'économie, la société, l'État ou l'environnement, c'est-à-dire pour le bien commun ou l'intérêt général.
En France, les droits du lanceur d'alerte sont protégés au titre de la Loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte (dite Loi Waserman), de la directive européenne (UE) 2019/1937 du 23 octobre 2019, et de la Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dite Loi Sapin 2). L'entrée en application de la Loi du 21 mars au 1er septembre 2022 oblige à la mise en place de nouvelles dispositions au sein de l'entreprise.
L'article 225-1 du Code Pénal liste l'ensemble des discriminations prohibées dont un salarié pourrait être victime. L'article L.1142-6 du Code du Travail oblige l'employeur à afficher cet article du Code Pénal sur le lieu de travail. Depuis le 1er septembre 2022 l'inscription de la mention interdisant de discriminer un salarié en raison de sa "qualité de lanceur d'alerte, de facilitateur ou de personne en lien avec un lanceur d'alerte" est donc obligatoire sur l'affichage du Code du Travail.
En conséquence, l'article 225-1 doit désormais être porté in extenso comme suit sur l'affichage dédié à l'information du personnel :
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d'autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur qualité de lanceur d'alerte, de facilitateur ou de personne en lien avec un lanceur d'alerte au sens, respectivement, du I de l'article 6 et des 1° et 2° de l'article 6-1 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, de leur capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.
Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales sur le fondement de l'origine, du sexe, de la situation de famille, de la grossesse, de l'apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparente ou connue de son auteur, du patronyme, du lieu de résidence, de l'état de santé, de la perte d'autonomie, du handicap, des caractéristiques génétiques, des mœurs, de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre, de l'âge, des opinions politiques, des activités syndicales, de la qualité de lanceur d'alerte, de facilitateur ou de personne en lien avec un lanceur d'alerte, au sens, respectivement, du I de l'article 6 et des 1° et 2° de l'article 6-1 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 précitée, de la capacité à s'exprimer dans une langue autre que le français, de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales.
Au 1er septembre 2022, le règlement intérieur de votre entreprise devra être lui aussi modifié pour y inclure ces nouvelles dispositions protégeant les lanceurs d'alerte édictées par La Loi Waserman et la Loi Sapin 2 (tel que mentionné précédemment).
Les articles L.1152-2, L.1153-2 et L.1153-4 du Code du travail relatifs aux harcèlements sexuel et moral devront également être mis à jour à cette date dans votre règlement intérieur puisque réécrits pour y inclure la protection des lanceurs d'alerte (voir les articles concernés réécrits).
La Loi du 21 mars 2022 oblige le lanceur d'alerte à effectuer préalablement un signalement externe avant toute divulgation publique. Le signalement externe s'exerce auprès des autorités compétentes, du Défenseur des Droits, de la justice ou des administrations européennes. Cette nouveauté est mise en place par le législateur pour se prémunir au maximum de la divulgation publique d'informations non vérifiées.
Pour autant, le législateur prévoit également de faciliter la prise de parole du lanceur d'alerte en lui permettant d'effectuer un signalement interne, c'est à dire interne à l'entreprise. Les entreprises concernées par la mise en place d'un tel dispositif sont les entreprises d'au moins 50 salariés, après consultation de leur Comité Social et Economique (CSE).
Voir notre Affichage Code du Travail conforme aux dernières obligations
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
C’est la directive européenne n°89/391/CEE du 12 juin 1989 qui a placé l’évaluation des risques professionnels au sommet de la hiérarchie des principes de prévention. La loi n° 91-1414 du 31 décembre 1991, applicable depuis le 31 décembre 1992, a permis de transposer en droit français les dispositions de cette directive-cadre dans le Code du Travail, notamment dans ses articles L.4121-1 et suivants :
« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité du travail, d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. »
Le décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001 porte, lui, création d’un document relatif à l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des salariés : le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP ou DUER).
Enfin dans le contexte de la crise épidémique du coronavirus la Direction Générale du Travail (DGT) a rappelé le 28 février dernier que :
“l’actualisation du document unique d’évaluation des risques prévue à l’article R. 4121-2 du Code du travail est nécessaire du fait de l’épidémie actuelle”.
Dans le cas contraire, la responsabilité de l’employeur est engagée.
Notre DUERP Spécial CHR vous permet de mettre facilement, méthodiquement et rapidement votre établissement en conformité.
La page 30 de notre document est spécifique aux dangers liés aux agents biologiques et virus.
Vous y trouverez les éléments relatifs à :
Les pages 8 à 26 vous proposent des grilles d’identification, de classification, et de prévention par type de lieu : accueil, bar, cave, chambre froide, chaufferie, cuisine, escaliers, économat, buanderie, local poubelles, restaurant, stockage produits entretien, denrées alimentaires, terrasse, parking-issue de secours.
Vous disposez également d’une fiche supplémentaire, à personnaliser et dédier à un lieu propre à la configuration de votre établissement.
Nous vous proposons ci-dessous une liste des moyens de prévention organisationnels, techniques ou humains à mettre en œuvre et stipuler dans votre DUER dans le cadre spécifique de cette crise sanitaire :
Voir notre Cahier DUERP Spécial CHR
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Le constat d’abandon et le sentiment de délaissement des territoires s’illustrent implacablement en chiffres : 80% des communes rurales ne disposent plus d’aucun commerce, et 8 habitants sur 10 souhaitent voir s’implanter un café sur leur commune. Le Projet 1000 Cafés répond à ce constat alarmant et ces préoccupations fortes en faisant des futurs 1000 cafés les têtes de ponts d’un lieu multi-services adaptés aux besoins des habitants.
La convivialité non démentie d’un café rural s’enrichie ici de services pensés pour et par la population :
Ambitieux, le projet n’en n’oublie pas pour autant les fondamentaux : refaire du café le lieu de rencontre du village. Il sera détenteur de la traditionnelle Licence IV, proposera une restauration légère, tout en alertant et accompagnant vers une consommation d’alcool consciente et raisonnée. Le binôme responsable du café sera, en priorité, recruté localement.
Dans l’esprit des concepteurs du projet, et avec l’adhésion des habitants, les cafés pourraient proposer des activités et services complémentaires, adaptés aux besoins des habitant(e)s :
Vous êtes Maire d’une commune de moins de 3500 habitants ne disposant plus de café (ou dont le dernier café est menacé de fermeture) ? Vous disposez ou avez connaissance d’un local pouvant accueillir un café et d’un logement à destination des 2 salariés ?
Faites part de votre candidature ici
Vous êtes des particuliers en binôme souhaitant vous lancer dans une aventure entrepreneuriale au service de la convivialité et du développement économique d’un village ?
Faites part de votre candidature ici :
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Alors que les premiers rayons de soleil apparaissent et que les terrasses se bondent, les cafés deviennent les nouveaux lieux de rendez-vous. Mais entre les légendes urbaines sur ce qui est autorisé ou non, il y a souvent un monde.
Un cafetier ne peut refuser de servir une boisson chaude à partir d’une certaine heure. Il doit être, selon la loi, « en mesure de servir [peu importe l’heure] les produits proposés sur sa carte ». Un refus de votre part est illégal et constitue une infraction de cinquième classe susceptible d’être prononcée par le Tribunal de Police. Un client peut donc exiger un café quelque soit l’heure !
Vous n'avez pas d’obligation de servir un verre d’eau à une personne qui ne consomme pas, mais il ne l’est pas non plus pour un client qui ne consommerait qu’une boisson ! Cependant, il est obligatoire de servir une carafe d’eau gratuite quand un repas est commandé. En effet, selon l’arrêté n° 25-268 du 8 juin 1967, il est stipulé que le prix du repas comporte obligatoirement « le couvert, le pain, l’eau ordinaire, les épices ou ingrédients, et la vaisselle/verrerie/serviettes ». Si l’eau est donc obligatoire et gratuite pour accompagner un repas, elle ne l’est pas pour une simple boisson et pourrait même être payante si son prix était indiqué sur la carte.
Les toilettes doivent être obligatoirement libres d’accès et gratuites pour les consommateurs du lieu. En revanche, le gérant est dans le droit de faire payer ses toilettes aux personnes n’ayant pas consommé.
Vous devez émettre une note systématiquement au consommateur à partir de 25 euros, mais sur demande du client même pour un montant inférieur à 25 euros, il faudra lui fournir. Celle-ci doit mentionner la date, le nom et l'adresse de l'établissement et doit préciser les prix, taxes comprises, de chacune des prestations fournies.
Sachez aussi que :
Ce soir vous avez envie de profiter, de sortir et d’aller danser en discothèque ou dans un cabaret. Mais les patrons d'établissements ont-ils vraiment le droit de vous refuser l’entrée, ou de vous faire payer le vestiaire ?
Toute entrée en discothèque est gérée par une billetterie. Le gérant est libre de fixer le prix d’entrée qu’il désire. Celui-ci doit être affiché dès l’entrée du lieu et doit expliciter clairement ce qu’il comprend : entrée + éventuellement boisson (préciser le type de boisson, alcoolisé ou non, quantité et volume), ou/et bouteille (préciser quel alcool, en quelle quantité et de quelle marque). Toutes les boissons vendues doivent également être détaillées et tous les prix affichés.
Les vestiaires peuvent être payants. Si tel est le cas, le prix doit être affiché en extérieur pour en informer le client, et à l'intérieur devant le vestiaire. Si le prix n’est pas global et qu’il varie en fonction des pièces (casque, manteau, sac…), il doit être détaillé au niveau du vestiaire.
L’entrée en discothèque n’est pas censée se faire sur un critère discriminant. Selon l’article 225-1 du Code Pénal, il est interdit de refuser une personne pour : son origine, son sexe, sa situation de famille, son appartenance à une ethnie, à une nation ou à une religion. La sanction pénale peut aller jusqu'à 2 ans de prison et/ou 30 000 € d'amende. En revanche, une discothèque ou un cabaret se voit le droit de refuser une personne visiblement ivre, ou n’ayant pas une tenue jugée appropriée (maillots de bain, tongs, baskets…).
Depuis un décret mis en place au 1er décembre 2011, tous les bars ouverts de
2 heures à 7 heures du matin, ainsi que les discothèques et cabarets devront proposer au moins l’une de ces deux solutions : un éthylotest électronique ou un éthylotest chimique. Ils doivent être utilisables en moins de 15 minutes et proportionnels à la capacité maximum du lieu. Un affichage soufflez vous saurez doit signaler cette disposition.
Importé directement des États-Unis, le concept de food truck ne cesse de se développer dans nos villes, pour le meilleur de nos papilles. Il est devenu l'emblème de la gastronomie street food, et nombreux sont les candidats qui veulent se lancer dans l’aventure. Mais avant d’ouvrir son propre camion ambulant il est nécessaire de bien se renseigner. Focus sur les éléments à connaître et maîtriser avant de se lancer dans une affaire qui roule...
À l’origine du food truck, il y a le chuckwagon développé par Charles Goodnight durant la guerre de Sécession. Il avait pour vocation de nourrir les migrants en partance vers le nord des États Unis. Au fil des années, le concept s’est transformé pour devenir restaurant ambulant, d'abord à l'attention des travailleurs de nuits et de l’armée américaine, puis désormais des citadins souvent pressés de déjeuner.
Tous les voyants sont donc au vert pour que vous aussi tentiez votre chance...
Il est important de vous distinguer et d'opter pour un concept fort et clair. Il doit transparaître dans votre identité visuelle, dans votre menu, mais aussi être le reflet de votre personnalité, de vos goûts et de vos préférences. Quels types d'offres êtes-vous le mieux à même de réaliser et qui rencontre un marché existant : burger, sushi, cuisine du monde ou du terroir ? Quelles valeurs et positionnement souhaitez-vous défendre : slow food, vegan, bio, produits locaux ?
Déclinez votre positionnement autour d'une identité visuelle, une dénomination de plats et une communication singulière.
Pensez à communiquer dans les médias locaux (journal de votre ville, site local…) et sur les réseaux sociaux. Pensez également à proposer votre présence lors d’événements, à proximité des lieux de travail et des bureaux, y compris en initiant des partenariats avec les entreprises concernées.
On estime le coût d’acquisition d’un food truck entre 15 000 € et 60 000 €, selon vétusté, options, et hors frais de fonctionnement (carburant, ...) et d'entretien. A cela s'ajoutent, la souscription d'une assurance, les fournitures d’eau et électricité, l’achat de matériel de restauration, la décoration et supports de communication, les stocks de denrées alimentaires, un lieu de stockage et un éventuel laboratoire de fabrication, des charges sociales. Selon les communes, un « loyer » (de 25€ à 75€) et une redevance mensuelle (pouvant représenter jusqu’à 12,5% des ventes) seront exigés par la mairie.
Portez votre attention sur :
L'activité de food truck nécessite une création d'entreprise et l'obtention d'un statut légal :
. Le statut d'auto entrepreneur : vous êtes seul à travailler dans le cadre de votre activité de food truck, vos biens personnels et professionnels sont confondus et sont donc tous deux saisissables en cas de faillite. Les bénéfices engendrés par votre activité sont partie intégrante de vos revenus, soumis à l'impôt sur le revenu, et ne peuvent excéder 82 800€ par an.Les démarches administratives :
Cette activité de restauration est soumise aux contraintes légales de formations inhérentes aux restaurants et/ou de débits de boissons :
. la formation à l'hygiène alimentaire HACCP : obligatoire depuis le 1er octobre 2012, elle devra être suivie par au moins l’une des personnes travaillant au sein du food truck. D'une durée de 14 heures sur 2 jours, elle seule vous autorise à préparer, servir et commercialiser des denrées alimentaires.
. le permis d'exploitation : lui seul vous autorise à servir des boissons alcoolisées (la bière, et même la bière sans alcool entre dans cette catégorie de boissons), à consommer sur place ou à emporter, dans le cadre de l'exploitation de votre licence de Petite Restauration. Elle nécessite 2 jours et demi de formation auprès d'un organisme agréé par le Ministère de l'intérieur.
Découvrez nos produits pour Food Trucks :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
La filière agroalimentaire dans son ensemble (« de la fourche à la fourchette ») se doit d’être irréprochable dans le domaine de la sécurité des aliments. Permettant d’identifier le risque spécifique, de déterminer des points de contrôle de ces risques et de définir des mesures de prévention dans le secteur alimentaire, l’HACCP (en français « l’Analyse des dangers et maîtrise des points critiques ») est devenue au fil du temps un standard international. Elle a pris une place centrale au coeur de la réglementation sur la sécurité alimentaire.
Introduite dans l'Union européenne dès 1993 par la directive 93/43/CE relative à l'hygiène des denrées alimentaires, et ce après plusieurs directives relatives à la réglementation de l'hygiène des aliments (directive 91/493 sur les produits de la pêche, directives 92/5 et 92/46 sur les produits de boucherie et les produits laitiers). C'est cette directive 93/43/CE constitue la base de la réglementation française. A l’échelle internationale, la Commission du Codex Alimentarius (instance chargée d’établir des normes directrices internationales pour les aliments) a pris pour référence les principes de la méthode HACCP. Des règles ont alors été établies pour application dans de nombreux pays et des référentiels privés ont vu le jour. Cependant, cette multiplication des réglementations n’a pas favorisé l’harmonisation.
3 années de travaux et de conciliation entre 45 pays ont alors été nécessaires pour publier en 2005 un référentiel universel internationalement reconnu : la norme ISO 22000. Répondant au besoin d'améliorer la sécurité pour tous les acteurs de la filière alimentaire, l’ISO 22000 a été élaborée avec une volonté d'harmonisation des pratiques dans le domaine des normes et des certifications relatives à la sécurité des aliments. Elle a permis de mieux diffuser la méthode HACCP et d'en simplifier l'utilisation. ISO 22000 offre notamment la possibilité de hiérarchiser les mesures de maîtrise en fonction de la probabilité d'apparition du danger et de sa gravité.
La mise en application de l’ISO 22000 a été particulièrement motivée par les scandales qui ont ébranlé le secteur agroalimentaire (dioxine, listeria, poulet aux hormones…) et ont obligé les acteurs de la filière à rassurer les consommateurs. Conscient qu’un défaut d'hygiène à n'importe quelle étape de la chaîne alimentaire pouvait avoir des conséquences négatives, tant au niveau de la santé publique qu'au niveau économique, la norme ISO 22000 permet au normes HACCP de s'appuyer sur des référents cohérents pour tous. A l’instar des normes HACCP imposées par le droit européen pour garantir des produits sains au consommateur à tous les niveaux, l’ISO 22000 est applicable à chaque acteur de la filière agroalimentaire qui se doivent de proposer des produits sûrs. Producteurs d’aliments agricoles, primaires ou pour animaux, organismes chargés du transport et du stockage, organismes de transformation des aliments, grossistes, détaillants, industries de l'emballage du nettoyage, de la désinfection, de la fabrication d'équipements agroalimentaire, chaque maillon de la chaîne alimentaire est concerné par l’ISO 22000.
Afin d’aider les professionnels de la filière agroalimentaire à maîtriser au mieux la sécurité sanitaire des denrées alimentaires, des Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène (GBPH) et d’application des principes HACCP ont été élaborés et validés par les ministères chargés de l’Agriculture, de la Consommation et de la Santé. Pris en compte lors des inspections par les administrations, ces documents de référence permettent à leurs utilisateurs de prouver le suivi des procédures mises en place.
Ainsi, pour chaque secteur d’activité, le guide de bonnes pratiques d’hygiène regroupe les recommandations qui, à chaque étape de la production, doivent aider au respect de la démarche HACCP, des règles d’hygiène, des procédures et autocontrôles, d’un système de traçabilité et des dates de conservation.
Le guide des bonnes pratiques d’hygiène restaurateur constitue une référence pour les professionnels de la restauration. Il s'adresse aux restaurants traditionnels, café-brasseries, pizzerias, crêperies...
De l’hygiène du personnel au service, en passant par le nettoyage, la prévention contre les nuisibles, l’aménagement des locaux, le suivi des températures de conservation, ce guide liste l'ensemble des critères susceptibles d'affecter la sécurité des aliments.
Dans le secteur de la restauration, la preuve du respect de l'ensemble des procédures HACCP, de la norme ISO22000 et des bonnes pratiques d'hygiène doit être apportée aux autorités de contrôle via la mise en place et la tenue d'un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS).
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Le délit récemment sanctionné par le Tribunal de Lecce (Italie) visait le gérant de l'agence Promosalento pour commercialisation de faux avis. Ainsi, les juges ont-ils condamnés, outre la publication de faux avis, la tromperie en direction des consommateurs, le biais concurrentiel induit, et -surtout- la finalité vénale du délit.
Quelques mois avant le début de la Coupe du Monde en Russie, c'est l'agence de marketing Bacon Agency qui -cette fois ouvertement- commercialisait en direction des restaurateurs des villes accueillant les matches de Russia 2018 une offre leur garantissant d'entrer dans les 10 meilleurs établissements locaux au classement TripAdvisor, pour 486€.
Le communiqué de presse de TripAdvisor, se targue de voir enfin condamné ces pratiques initiées par des prestataires de services, mais laisse un voile pudique sur le volume et la nature de tous les autres faux avis, avis mensongers, ou avis calomnieux publiés "gracieusement" sur sa plateforme.
Rédigés par des prestataires de services peu scrupuleux, des internautes ou concurrents mal intentionnés, la dernière enquête de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) révèle un taux d'anomalie de 35% sur le total des avis publiés. Dans le même temps, 74% des internautes déclarent avoir renoncé à consommer un produit ou service après avoir lu des avis négatifs. Ils sont 41% à y avoir succombé après avoir lu des avis positifs. C'est dire que l'influence des avis sur le comportement des consommateurs est bien réelle, et c'est cette réalité préjudiciable qui au centre de toutes les préoccupations et toutes les crispations.
En 2017, en moyenne, seuls 3 avis TripAdvisor ont été déposés par les titulaires de compte français. Pourtant l'impact d'un avis négatif apte à faire fuir 74% des clients potentiels suffit à planter l'enjeu économique pour les acteurs du tourisme et de l'hôtellerie-restauration.
C'est l'importance cruciale de ces avis rapportée aux capacités et moyens de contrôle déployés pour les éradiquer qui est pointée du doigt par les professionnels du tourisme.
Avec humour, comme par cet internaute britannique qui réussit à propulser un restaurant en tête des établissements TripAdvisor londoniens, alors que... l'établissement n'existait pas.
Plus sérieusement, par la directrice du Groupe Bernard-Loiseau et gérante du restaurant Loiseau des Ducs à Dijon qui est parvenue à faire condamner (à 2.500€ d'amende, et 500€ de frais de justice) l'auteur de ce commentaire publié 5 jours avant l'ouverture de son restaurant : "Restaurant très surfait, tout en apparat, très peu de choses dans l'assiette, l'assiette la mieux garnie est celle de l'addition". Malgré avoir informé les responsables de la plateforme du caractère ubuesque de ce commentaire, seule une action en justice a été de nature à le faire dépublier.
La panique et la peur étant mauvaises conseillères, signalons également la curieuse pratique d'un hôtelier français qui avait débité via CB 130€ à son client pour cause de commentaire désobligeant sur son établissement. Ou encore l'Hotel Union Street Guest House à New York qui inclus une pénalité de 500$ dans ses conditions générales de vente, en cas de mauvais commentaire d'après séjour...
Conscient du fléau des faux avis, le législateur français exige depuis le 1 er janvier 2018 que les plateformes en lignes soient soumises à des contrôles plus stricts : c’est l’application de la Loi pour une République Numérique votée en 2016 (et le Décret n° 2017-1434 du 29 septembre 2017). Concrètement, les plateformes telles que Tripadvisor devront être très vigilantes sur l’origine des commentaires, aller à la pêche aux faux avis, signaler les commentaires achetés par des professionnels (à cet effet, TripAdvisor communique une adresse mail dédiée : paidreviews@tripadvisor.com), et être entièrement transparentes quant aux critères de classement des établissements.
C'est pourtant bien le modèle économique originel de TripAdvisor que l'on peut incriminer.
D'abord, parce que lors de son lancement la plateforme se présentait comme entièrement gratuite, ouverte et libre, ayant judicieusement -et gratuitement- confié la production de son contenu aux internautes et propriétaires d'établissements. C'est bien aujourd'hui ce même contenu généré patiemment et gratuitement -répétons-le...- par des tiers, qui est la pierre angulaire de sa monétisation. Monétisation en direction de partenaires commerciaux (plateformes de réservation, par exemple), de clients directs (à travers le rachat et la commercialisation de La Fourchette), ou via commercialisation d'options (signalétique, fonctionnalités premium) en direction des propriétaires d'établissement choisissant le modèle payant. Ce sont ces 2 faits, la production toujours plus volumineuse de contenu pour lui assurer une visibilité forte (sur les moteurs de recherche, notamment) souvent au détriment du contrôle et de la déontologie, et la coexistence de clients premium et clients gratuits au sein d'une même plateforme qui sont de nature à biaiser l'équité, l'impartialité ou la déontologie de cet acteur pourtant incontournable pour les professionnels des CHR.
Partie civile au procès des faux avis payants de Lecce, TripAdvisor semble désormais accorder une importance toute particulière à la véracité des avis qu'il relaie. L'air du temps a changé. Celle de la production kilométrique de contenus à bon marché a vécue, et le législateur a désormais la volonté politique de combattre les fausses rumeurs, le harcèlement, ou l'apologie d'idéologies condamnables. Sur ces critères délictuels, la responsabilité de l'éditeur -en sus de celle de l'auteur- peut désormais être engagée. Laisser paraître de faux avis ayant pour conséquence directe de causer un dommage économique ou moral à un établissement pourrait -sur appréciation des juges- engager la responsabilité de TripAdvisor en sa qualité d'éditeur.
Relativement au mélange des genres et inégalités de traitement entre les comptes gratuits et les comptes payants (cf. La Fourchette), la conviction de Xavier Denamur, restaurateur parisien, est que l’algorithme de TripAdvisor proposant des "établissements meilleurs" juste au-dessous de la fiche de son établissement, est fallacieux. D'abord, parce que les établissement suggérés sont titulaires de comptes La Fourchette payants, ensuite parce que la notion de "meilleur" est strictement subjective et le plus souvent mensongère au regard de critères gastronomiques ou de qualité des produits cuisinés. Le restaurateur reproche ainsi à la plateforme d'utiliser la notoriété de son établissement pour générer des réservations payantes en direction de ses adhérents La Fourchette, et de détourner ainsi sa propre clientèle. C'est à ce titre qu'il attaque actuellement le géant américain en lui demandant pas moins de 10 millions d'euros de dommages et intérêts. Une affaire et un verdict à suivre de très près par tous les professionnels des CHR ...
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Vous le savez, des caméras peuvent être installées dans votre établissement pour assurer la sécurité des biens qui y sont entreposés et des personnes qui le fréquentent.
Efficace pour protéger les espaces publics d’un bar, d’un hôtel ou encore d’un restaurant, la vidéoprotection est soumise à une autorisation préfectorale.
Concernant les lieux non ouverts au public (type bureaux, réserves et lieux de stockage) la vidéosurveillance doit faire l’objet de son côté d’une déclaration auprès de la CNIL si les images sont enregistrées.
Pour ces systèmes de protection et de surveillance dépendant d’une réglementation précise, nous mettons à votre disposition les éléments d’affichage obligatoires exigés par la Loi : le panneau Vidéo Surveillance et le panneau Vidéo Protection. Ceux-ci sont réalisés conformément aux obligations légales en vigueur et fabriqués en France sur supports haute résistance.
Si une caméra filme une zone ouverte au public ou la voie publique, le Code de la Sécurité Intérieure (articles L223-1 et suivants) et la Loi 2001-267 du 14 mars 2011 font foi. Une autorisation préfectorale est nécessaire pour la mise en œuvre du système. Un arrêté pris par le Préfet du département autorise, lui, l’installation du dispositif.
Le formulaire d’autorisation préfectorale peut être retiré auprès des services de la préfecture ou téléchargé sur le site du Ministère de l’Intérieur.
Il peut également être rempli en ligne sur televideoprotection.interieur.gouv.fr.
Il est à noter que la vidéoprotection s'applique à des lieux recevant du public, mais en aucun cas à la voie publique. En effet, aucun particulier n'est autoriser à installer ce dispositif sur la voie publique (y compris pour surveiller sa voiture, par exemple). Cette prérogative est exclusivement réservés aux autorités.
Si une caméra filme une zone privée, c’est à dire des lieux non ouverts au public, la Loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 (orientation et de programmation relative à la sécurité) et Loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 (orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) s'appliquent.
La Loi du 6 Août 2004 (relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel et modifiant la Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés) doit également être respectée. Si les images sont enregistrées, il est de surcroît obligatoire d'en faire la déclaration à la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés).
CNIL : Pour plus d’informations, consultez la rubrique « Besoin d’aide » sur www.cnil.fr. Vous pouvez également appeler la permanence juridique de la CNIL au 01 53 73 22 22.
Les personnes concernées par le dispositif de vidéosurveillance (employés et visiteurs) doivent être informées, au moyen d’un panneau affiché de façon visible dans les locaux :
• de l’existence du dispositif,
• du nom de son responsable,
• de la procédure à suivre pour demander l’accès aux enregistrements visuels les concernant.
De plus, chaque employé doit être informé individuellement de l'existence des dispositifs de vidéosurveillance et/ou vidéoprotection, au moyen d’un avenant au contrat de travail ou d’une note de service, par exemple.
En résumé et dans le cadre de l'exploitation d'un hôtel, bar ou restaurant, un dispositif vidéo filmant la salle et la terrasse relève de la vidéoprotection (lieux recevant le public). Un dispositif vidéo filmant les cuisines ou les stocks (lieux interdits au publics mais ouverts au personnel) relève de la vidéosurveillance.
Voir nos affichages obligatoires :
. Vidéo Surveillance
. Vidéo Protection
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires |
> Voir nos Panneaux de Licences |
> Voir nos Documents Obligatoires |
> Voir tous les Produits MCA Group |
Depuis les grands épisodes de scandales et crises alimentaires, l’opinion et les pouvoirs publiques sont –à raison- très sensibles à la protection de la santé des consommateurs dans le secteur de la restauration. Affichages de l’origine des viandes bovines, formation hygiène alimentaire HACCP obligatoire depuis le 1er octobre 2012, informations obligatoires sur les allergènes depuis le 1er janvier 2016, autant de mesures et dispositions qui complexifient l’activité des restaurateurs et des métiers de bouches. Avec en moyenne près de 20.000 contrôles sanitaires par an, la restauration est sans doute l’un des secteurs d’activité le plus surveillé et normé. Mais c’est aussi à ce prix d’une sécurité et d’une satisfaction client renforcée que le tout le secteur des CHR peut-être tiré vers le haut. Depuis le 1er mars 2017, le programme Alim' Confiance rend ainsi les résultats des contrôles accessibles à tous. Quels sont les types et points de contrôles à respecter en restauration pour être à l’abri de sanctions ?
Revue pratique et synthétique…
Les autorités de police sont fondées à vérifier tous les documents administratifs liés à votre établissement (permis d’exploitation, déclaration d’exploitation, autorisation d’ouverture, …), la mise en place et la conformité de l'ensemble de vos affichages et documents obligatoires, mais aussi tout défaut ou manquement au Code la Santé Publique, Code la Consommation, Code du Travail…
Les agents de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la Répression des Fraudes) ont compétence à relever et sanctionner tout manquement aux règles communautaires et françaises relatives à : l’information de la clientèle (affichages obligatoires, pratiques tarifaires et de facturation des prix nets services compris, l’affichage des tarifs intérieurs et extérieurs, …), le respect d’accès à son établissement sans discriminations. La Répression des Fraudes a bien sûr également à vocation à traquer les allégations ou mentions mensongères relatives à l’origine des produits (labels, « régional », « fermier », « bio »…), le type de fabrication (terrine « maison » ou terrine « du Chef »…) ou sur la nature même des produits (« beefsteack » pour du « Rumsteak »). Enfin, et dans la mesure des compétences particulières de ses agents, elle est également fondée à constater et sanctionner des manquements aux mesures d’hygiènes.
Les points de conformité examinés par les services d'hygiènes sont nombreux et complexes à lister de façon exhaustive. Relevons ici 5 grands axes :
Les sanctions prévues par la loi en cas de non respect de l'un ou l'autre de ces critères peuvent être très lourdes. Citons pour exemples le défaut d'accessibilité à l'établissement puni de 2 ans de prison et/ou 30.000€ d'amende (art. 225.1 du Code Pénal), ou le non respect d'une DLC qui entraîne inévitablement une sanction à caractère pénal. Enfin, une fermeture administrative prononcée pour non respect du Code de la Consommation est systématiquement assortie de 15 000 € d’amende et/ou d’un an de prison.
Synthétiquement, il est possible de distinguer 4 dégrés de sanction
Parce que la satisfaction aux contrôles conditionne l'existence de votre activité et son succès, notre partenaire Le Moins Cher en Formation a conçu une formation spécifique en direction des professionnels des CHR : Connaître et mettre en oeuvre le cadre réglementaire et sanitaire des Cafés-Hôtels-Restaurants dans son établissement.
Sur place dans votre établissement, sur 2 jours, accompagné de votre formateur 141 critères légaux obligatoires à l'exercice de votre activité sont examinés.
A l'issue de cette formation de 2 jours commercialisée au tarif de 1490€ nets et prise en charge par votre OPCA (FAFIH, AGEFICE, AFDAS, AGEFOS, ...) vous aurez contrôlé et mis en place l'ensemble des 141 obligations administratives, réglementaires et sanitaires permettant à votre établissement de satisfaire aux exigences d'un contrôle.
> en savoir + sur cette formation
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
L'interdiction concerne les lieux de travail, et elle rend obligatoire une signalisation apparente qui rappelle l'interdiction de vapoter et, le cas échéant, ses conditions d'application dans l'enceinte des lieux concernés. Par exemple, il faut entendre comme lieux de travail soumis à l'interdiction de vapoter les locaux recevant des postes de travail fermés et couverts, et affectés à un usage collectif, à l'exception des locaux qui accueillent du public.
et soumis à l'affichage de l'interdiction, sont :
Le décret du 25 avril 2017 n'interdit pas le vapotage dans les bars, restaurants, snacks ou discothèque. Mais l'interdiction de vapoter peut être effective, dans 2 cas :
Les vapoteurs qui ne respectent pas l'interdiction peuvent faire l'objet d'une contravention de 2e classe (de 35 € jusqu'à 150 €) à l'encontre des personnes qui méconnaissent l'interdiction de vapoter ainsi qu'une contravention de 3e classe (68 € jusqu'à 450 €) pour les responsables des lieux où s'applique l'interdiction qui ne mettent pas en place la signalisation.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Deux décrets du 21 décembre 2009 et du 8 octobre 2013 fixent respectivement les règles sanitaires applicables aux articles de commerces de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animales et denrées alimentaires ou autres qu'animales ou denrées alimentaires. L'objectif est de faire respecter aux acteurs des filières alimentaires les températures fixées par la réglementation ou, en l'absence de réglementation, celles fixées par le conditionneur. La date limite de consommation d'un produit fixé par le fabricant tient compte de ces températures. Le consommateur doit, quant à lui, respecter les températures indiquées sur les étiquettes des aliments préemballés lors du transport et de la conservation des denrées périssables.
Type de Produits Alimentaires | Température Légale de Conservation |
|
- 18°C maximum (sans limite inférieure) |
|
- 18°C maximum (sans limite inférieure) |
|
- 18°C maximum |
|
- 12°C maximum (sans limite inférieure) |
|
+ 4°C maximum |
|
+ 8° C maximum |
|
+ 2°C maximum |
|
+ 3°C maximum |
|
+ 4°C maximum |
|
+ 7°C maximum (pour les carcasses entières et pièces de gros) +4°C maximum (pour les morceaux de découpe) |
|
+ 3°C maximum |
|
+ 63°C minimum |
Bien sûr, ces températures légales de conservation se doivent d'être respectées à tous les stades de la chaîne du froid
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations effectuent des contrôles inopinés sur les lieux touristiques, les centres de loisirs, les campings et dans le secteur de la restauration. Ils s'assurent lors de leurs interventions que les conditions d'élaboration des plats et de conservation des ingrédients, ainsi que du niveau de propreté générale dans les cuisines sont en adéquation avec les pratiques à tenir. Force est de constater que depuis la mise en place de formation à l'hygiène alimentaire, le niveau général tend vers une nette progression.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Une commune peut acquérir une licence de 4ème catégorie à deux conditions :
La commune propriétaire d'une licence IV peut la mettre à disposition d'un tiers par le biais d'un contrat de location. Ce tiers peut notamment être une association régulièrement constituée, déclarée en préfecture, représentée par son représentant légal en exercice qui doit, par conséquent, pouvoir assurer toutes les obligations liées à la vente de boissons alcooliques. L’association doit désigner la personne qui exploitera la licence et, comme toute personne qui veut ouvrir un débit de boissons, elle doit procéder, 15 jours au moins à l’avance et par écrit, à une déclaration et justifier du permis d’exploitation.
Comme le précise l'Association des Maires de France, en cas de carence ou insuffisance de l'initiative privée, la notion d'intérêt public permet aux communes de reprendre un commerce et notamment un débit de boissons (art L. 2251-3 du CGCT )
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Envie de vous rafraîchir avec un Hyères, Bastia ou même un... Bordeaux, pétillant ? (entre autres) Ce sont 88 destinations estivales qui s'affichent pour cette saison estivale sur les bouteilles de Coca-Cola.
Cette opération est déclinée sur les bouteilles de polyéthylène téréphtalate, bouteilles en verre et canettes. Elle est lancée depuis quelques jours seulement.
Abudhabi | Capetown | Lacanau | Phuket |
Agde | Capferret | La Ciotat | Pornic |
Ajaccio | Casablanca | Lanzarote | Pornichet |
Anglet | Cassis | La Réunion | Puertorico |
Antibes | Concarneau | La Rochelle | Quiberon |
Athenes | Corfou | Lavandou | Rhodes |
Bali | Le Croisic | Lisbonne | Sardaigne |
Bandol | Djerba | Madère | Sète |
Barcarès | Dubai | Majorque | Singapour |
Barcelone | Dubrovnik | Malaga | Split |
Bastia | Essaouira | Marbella | Sri Lanka |
Belle Ile | Formentera | Marseille | Sainte- Maxime |
Benodet | Frejus | La Martinique | Saint-Malo |
Biarritz | Guethary | Menton | Saint-Raphaël |
Biscarosse | Hawaii | Miami | Saint-Tropez |
Bonifacio | Hendaye | Mimizan | Tenerife |
Bordeaux | Heraklion | Minorque | Toulon |
Cadaqués | Hongkong | Montpellier | Le Touquet |
Calvi | Hyeres | Mykonos | Trouville |
Cancun | Ibiza | Nice | Tulum |
Capbreton | Koh Phi Phi | Paimpol | Valence |
Cap d’Adge | La Baule | Palerme | Vannes |
Avec ou sans sucre, le Coq Gaulois est tête d'affiche de cette nouvelle série d'étiquettes. En effet sur 88 destinations, 48 ont un parfait accent frenchy et les destinations françaises comptent pour 54% des destinations mondiales, selon le guide touristique des Editions Coca-Cola.
Bien sûr quelques interrogations subsistent au sein de cette sélection quelque peu arbitraire. La Guadeloupe pourrait jalouser la présence de sa voisine Martiniquaise. Les Drômois de Valence peuvent se demander si ce sont ses rives du Rhône qui ont été distinguées, ou s'ils doivent admettre que c'est -encore et toujours- la grande homonyme espagnole qui a tous les honneurs.
Mais c'est le département du Var qui attire particulièrement l'attention à lui seul ! Le département natal de MCA Group est cité sur 9% des étiquettes de la marque avec 8 villes sur 88 au total : Bandol, Fréjus, Hyères, Le Lavandou, Sainte Maxime, Saint Raphaël, Saint Tropez et Toulon.
Tous les établissements festifs de ces 8 villes varoises (munis de leur réglementaire Licence 4, bien sûr) auront à coeur de célébrer l'événement durant tout l'été 2017...
Cette opération marketing (Ah bon ?) est également associée à un jeu pour gagner des séjours. Il suffit pour cela d'utiliser le code unique présent sur la bouteille.
Collectionneurs, à vos marques... Partez !
Et partagez (sans modération) sur les réseaux sociaux (en bas à droite de cet article) vos destinations entre amis ou en famille...
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Le non-respect des exigences en matière de formation lors d'un contrôle en sécurité sanitaire des aliments peut faire l'objet d'une mise en demeure. Le rapport d'inspection sera remis au responsable de l'établissement avec une l'obligation de suivre la formation dans un délai fixé.
Si dans le délai imparti la formation n'a toujours pas été suivie, le non-respect est relevé par procès-verbal. La non-exécution est passible d'une amende (contravention 5e classe).
Ces sanctions peuvent être complétées par des sanctions administratives ou pénales.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Un employeur peut procéder au recrutement d'un mineur âgé de 14 à 16 ans à condition que celui-ci soit affecté à des travaux légers et adaptés à son âge. Il est nécessaire que :
Le recrutement d'un mineur âgé de 16 à 18 ans implique de lui accorder un repos hebdomadaire de deux jours consécutifs et ne pas l’employer à des travaux l’exposant à des risques pour sa santé, sa sécurité, sa moralité.
En ce qui concerne l'embauche d'un salarié âgé de moins de 18 ans, il est soumis aux mêmes règles et conditions de travail que les autres salariés de l’entreprise, y compris les dispositions issues de la convention collective.
Attention, il est absolument interdit d'embaucher et de faire travailler un salarié sans avoir procédé à une déclaration préalable d’embauche (DPAE) à l’Urssaf dans les 8 jours précédant la date du début de contrat. Il s'agit de respecter 6 impératifs : la déclaration de première embauche dans un établissement, l’immatriculation au régime général de la Sécurité sociale, l’affiliation à l’assurance chômage, le pré-établissement de la déclaration annuelle des données sociales, l’adhésion à un service de santé au travail et la déclaration d’embauche à la visite médicale obligatoire.
Qui dit job d'été dit CDD. Le contrat à durée déterminée doit obligatoirement comporter le motif de recrutement, la durée du contrat et la période d'essai le cas échéant.
Une visite d'information et de prévention réalisée par un professionnel de la santé (comme un infirmier par exemple) est obligatoire.
Quant aux conditions de travail, elles sont les mêmes que pour les autres salariés (respect du règlement intérieur, accès aux pauses,...).
En matière de temps de travail, les moins de 16 ans ne peuvent pas travailler plus de 35 heures par semaine, ni plus de 7 heures par jour. Les mineurs qui ont entre 16 et 18 ans peuvent, après autorisation de l’inspecteur du travail, effectuer jusqu’à 5 heures supplémentaires par semaine. Les moins de 18 ans ne peuvent pas travailler de nuit (20 h à 6 h pour les moins de 16 ans, 22 h à 6 h pour les autres), les dimanches et les jours fériés. Enfin, ils ont droit à deux jours de repos hebdomadaires (ou 1,5 jour à partir de 16 ans sous certaines conditions).
En ce qui concerne les moins de 17 ans, ils doivent percevoir au minimum 80 % du SMIC.
Ceux âgés de 17 à 18 ans ne doivent pas être rémunérés moins de 90 % du salaire minimum.
Enfin, les majeurs ont droit à 100 % du SMIC.
A l'issue de son contrat à durée déterminée, le mineur perçoit une indemnité de congés payés égale à 10 % de la totalité des salaires perçus. Il n'a toutefois pas droit à l’indemnité de précarité.
En cas de contrôle, et du non-respect des obligations, l'employeur peut être poursuivi pour travail dissimulé.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
La taxe de séjour est réglée au logeur, à l'hôtelier ou au propriétaire qui, à son tour, la reverse à la commune. Elle peut également être réglée au professionnel qui assure le service de réservation en ligne.
La taxe de séjour (son montant et les conditions) et la période durant laquelle elle s'applique sont impérativement déterminées par délibération du conseil municipal de la commue ou de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération communale (EPCI). En sus, le département peut aussi instituer une taxe additionnelle de 10% à la taxe de séjour. Cette dernière taxe additionnelle est collectée en même temps que la taxe de séjour.
La taxe de séjour est due par personne et par nuit. Vous souhaitez connaitre les tarifs de la taxe de séjour applicable sur votre commune, il suffit de cliquer ci-contre http://bit.ly/2rFJ4BW
La taxe de séjour est payable par le vacanciers hébergés dans un palace, un hôtel de tourisme, une résidence de tourisme, un meublé de tourisme ou de location de vacances entre particuliers, chambre d'hôtes, villages de vacances, hébergement de plein air (camping, caravaning, port de plaisance, air de stationnement) et auberge de jeunesse.
Elle est réglée au logeur, à l'hôtelier ou au propriétaire qui la reverse à la commune. Elle peut également être réglée au professionnel qui assure le service de réservation par internet pour le compte du logeur, de l'hôtelier, du propriétaire.
Sont exonérées du paiement de la taxe : les personnes âgées de moins de 18 ans, les personnes titulaires d'un contrat de travail saisonnier employés dans la commune, les personnes bénéficiant d'un hébergement d'urgence ou d'un relogement temporaire, les personnes qui occupent des locaux gérés par des associations dont le loyer est inférieur à un montant que le conseil municipal détermine.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Cette disposition était très attendue par les communes touristiques. Elle doit leur permettre de ne pas se voir fixer le nombre de débits de boissons de 3eme catégorie pouvant être ouverts en fonction de leur seule population permanente. Il faut rappeller que la règle, dans toute les communes, est de poser un quota du nombre de débits de boissons qui est de 1 débit pour 450 habitants.
Le nouveau dispositif réglementaire ( Art. R. 3332-1 du Décret no 2017-933 du 10 mai 2017 portant diverses mesures de simplification et de modernisation relatives aux collectivités territoriales, publié le 11 mai 2017 au Journal officiel ) désormais en vigueur permet de cumuler la population municipale totale telle qu'elle résulte du dernier recensement et le nombre de touristes pouvant être hébergés (soit le nombre de chambres d’hôtel multiplié par deux, nombre de lits en résidence de tourisme, nombre de logements meublés de tourisme multiplié par quatre, nombre d’emplacements situés en terrain de camping multiplié par trois et du nombre de lits en village de vacances et maisons familiales de vacances).
L’obtention de la dénomination en commune touristique est délivrée par arrêté préfectoral pris pour une durée de 5 ans (régis par les articles L.133-11 et L.133-12 du code du tourisme). En janvier 2016, l'on recensait 1 200 communes touristiques. Pour être candidates, les communes doivent respecter trois critères :
A noter que la récente réforme territoriale a opéré le transfert de la compétence « tourisme » aux intercommunalités depuis le 1er janvier 2017 en lieu et place des communes membres. Seules, les stations classées de tourisme ou les communes touristiques en passe de devenir station classée pouvaient, à titre dérogatoire, conserver cette compétence dans les conditions mentionnées à l’article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales
Que peut vendre un débit de boissons avec une licence 3ème catégorie ? Des boissons du 1er et 3ème groupe ainsi que les vins doux naturels autres que ceux appartenant anciennement au groupe 2, les vins de liqueur, les apéritifs à base de vin et les liqueurs de fruits (cerise, fraise, framboise ou cassis) avec un taux égal ou inférieur à 18° d’alcool pur.
Sources : communes-touristiques.net
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
L’ingrédient allergène doit être mentionné sur l’étiquetage dans la liste des ingrédients de la denrée par une référence claire au nom de l’allergène. Prenons l’exemple d’une recette dans laquelle figure de la lécithine de soja en tant qu’émulsifiant, cette mention doit être portée sur la liste des ingrédients ainsi : "émulsifiant : léthicine de soja" (et non seulement "émulsifiant E322").
Pour les produits non préemballés, le décret du 17 avril 2015 rappelle que l’indication de la présence d’allergènes se fait obligatoirement par écrit, à proximité du produit concerné, via un affichage d'information allergènes de façon à ce qu’il n’existe aucun doute pour le consommateur. Le texte cite quatorze allergènes parmi toutes les substances pouvant provoquer les allergies.
La liste des allergènes suivante est périodiquement révisée en fonction des données scientifiques :
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
"Wifi gratuit". L’autocollant apposé en vitrine devient désormais un argument qui peut pousser un client à franchir la porte d’un établissement. A l’heure où chacun est de plus en plus connecté, ce service wifi (abréviation de la marque déposée Wireless ethernet compatibility alliance) offre une valeur ajoutée qui permet de se démarquer de la concurrence. Il permet de poursuivre ses activités numériques en dehors du domicile et hors poste de travail professionnel, avec la garantie notamment de rester connecté et de ne pas perdre le contact.
En tant que responsable d’un bar ou d’un restaurant, vous pourrait tirer partie de cette installation relativement simple et peu onéreuse. Les fournisseurs d’accès (comme SFR ou Orange par exemple) ont étendu leur gamme de réseau communautaire wiki. Associés notamment à une chaîne de restauration rapide américaine, SFR dispose désormais de plus de 4 millions de hotspots. De même avec Orange qui, après l’installation de milliers de points d’accès « pass wifi » payants, s’est orienté depuis 2011 vers les « wifi partagé » gratuits (plus de 4 millions de points d’accès).
Ce maillage facilite donc les partages sur les réseaux sociaux. Le consommateur de l’établissement devient même un prescripteur du restaurant ou du bar. Il échange en direct sur les réseaux sociaux. Partage son lieu de connexion sur Facebook, poste des photos ou des vidéos du plat consommé sur Instagram ou Snapchat. De la publicité à moindre coût.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Il est totalement interdit de fumer dans certains lieux et il ne peut pas y avoir d’espaces fumeurs aménagés au sein : des établissements d’enseignement publics ou privés (écoles, collèges, lycées, universités), des centres de formation des apprentis (CFA), des établissements destinés, ou régulièrement utilisés, pour l’accueil, la formation, l’hébergement ou la pratique sportive des mineurs, des établissements de santé des aires de jeux pour enfants (parcs, jardins publics…).
Il est interdit de fumer dans certains lieux publics, hormis dans les espaces aménagés à cet effet. L’interdiction partielle concerne les :
Quant à l’aménagement ou la création d’un espace « fumeurs », elle est autorisée dans la mesure où l’endroit respecte des normes techniques précises et qu’il garantisse la sécurité des non-fumeurs. Il s’agit, par exemple, de salles closes affectées à la consommation du tabac où aucune prestation de service ne peut être délivrée. L’installation d’un espace réservé fumeur n’est pas une obligation. Et celui-ci doit être aussi signalé par un affichage spécifique.
L’interdiction de vapoter est prévu par l’article L3513-6 du code de la santé publique dans certains lieux collectifs (établissements scolaires, bus, trains, bureaux…). Un décret doit cependant préciser les conditions d’application de cette interdiction et plus particulièrement le montant de l’amende encourue.
Le responsable des lieux – comme le cafetier – est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 €, s’il ne met pas la signalisation prévue rappelant le principe de l’interdiction de fumer. Mais aussi s’il met à la disposition des fumeurs un emplacement réservé non conforme aux normes techniques imposées ou favorise volontairement, par quelque moyen que ce soit, la violation de cette interdiction. Le fumeur est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €.
L’infraction doit être constatée par un officier de police judiciaire qui ne peut toutefois pas pénétrer dans une entreprise sans l’autorisation de l’employeur ou sans réquisition d’un juge d’instruction.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
A commencer par le refus pour le responsable d’un commerce de refuser un paiement soit par carte bancaire, soit par chèque. Mais pour cela, il faut que cela soit affiché à la vue de tous. Par exemple, par le biais d’un panneau.
A contrario, s’il accepte ces deux moyens de paiement, il faut savoir qu’il peut fixer des conditions. Comme un montant minimum (en général ce montant minimum est lié à la commission que la banque perçoit lors d’un paiement par carte). Pour les chèques, l’établissement peut également demander au client qu’il présente une carte d’identité.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Vous voulez prendre le pouls des nouvelles tendances, découvrir les innovations qui vont transformer le secteur de l’alimentaire : rendez-vous donc du 16 au 20 octobre à Paris pour l’édition 2016 du SIAL. On vous promet d’explorer des marchés novateurs, d’échanger avec des acteurs de l’agroalimentaire mondial et d’être en phase avec les tendances qui dessinent la cuisine de demain. Les organisateurs attendent 7 000 exposants (de 105 pays) et plus de 155 000 visiteurs autour de 675 innovations sélectionnées. De quoi donner quelques sources d’inspiration en matière de boissons, fruits et légumes, conserves, épiceries fines, volailles, charcuteries (entre autres). Les régions de France sont également représentées sur la manifestation.
Comme le confirme Nicolas Trentesaux, Directeur du réseau SIAL : « Le restaurant reste plus que jamais le laboratoire d’essai de nos consommateurs et donc l’anti-chambre des tendances de consommation de demain, de nos industries agroalimentaires et bientôt de nos linéaires ! Sur près de 27 hectares, SIAL Paris – plus grand salon alimentaire au monde – servira cette inspiration sur un plateau à travers ses 7 000 exposants venus du monde entier mais aussi à travers ses nombreux espaces d’animations et de conférences. Autant de temps forts qui feront la part belle aux ingrédients, aux produits, mais aussi aux multiples tendances de la santé au bio, de l’exotisme au digital food".
Un nom qui fait tilt lorsque l’on parle de gastronomie. Une marque à part entière. Une cuisine réputée dans le monde entier… Joël Rebuchon, le chef le plus étoilé au monde au Guide Michelin (vingt-six fois, s’il vous plaît...) est le parrain du SIAL 2016. Ce grand chef, ambassadeur de la cuisine française – également sacré Meilleur Ouvrier de France, Chef de l’année et Cuisinier du siècle – participera au Comité de Sélection des Prix décernés par SIAL innovation, aux côtés notamment d’Elior et Gault et Millau. Le chef aux 26 étoiles Michelin participera notamment à une sélection des produits présentés par les exposants pour les rassembler dans un panier qui portera son nom.
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |
Oui vous savez, cet objet précieux qui est resté branché à la prise de courant durant tout le séjour. Tellement bien branché qu’il est resté dans la chambre. Ce n’est qu’une fois à la maison que les vacanciers constatent sa disparition. Il est, à ce jour, l’objet le plus oublié.
Souvent bien cachés derrière le rideau de douche, ils sont les grands oubliés au moment du départ. Il faut avouer que pour des raisons pratiques – éviter que le gel ou le shampoing se déversent dans la valise -, ils sont surtout oubliés volontairement.
Qui l’aurait imaginé. Certains vacanciers préfèrent venir avec leur propre matériel pour se sentir un peu comme à la maison. Peuvent être ainsi retrouvés sur la liste des objets oubliés des couverts, couteaux de cuisine ou éplucheurs.
Alerte brushing ! L’indispensable sèche-cheveux intègre la fameuse liste des dix objets les plus oubliés. Posé sur une étagère de l’armoire ou rangé dans le meuble de la salle de bains, il est fréquemment (dé)laissé. Messieurs, pas la peine de vous en friser la moustache : les hommes ne sont pas en reste en laissant derrière eux leur rasoir électrique.
Qui dit glacière, dit pains de glace. Qui dit pain de glace dit congélateur. Dans les locations de vacances, il est donc plutôt fréquent d’oublier d’emporter cet indispensable accessoire. De quoi jeter un froid à l’arrivée chez soi...
Le grand classique qui peut très vite se transformer en cauchemar. Le doudou oublié, c’est un scandale assuré. Et pourtant, les animaux en peluche laissés sous les draps, le ballon abandonné autour de la piscine ou la figurine cachée sous le lit sont légion. Mieux vaut faire un état des lieux complet.
Mais où est donc votre petite veste préférée ? Toujours rangée derrière la porte d’entrée ou sur une cintre dans la penderie…
Ils sont vite posés sur une chaise longue ou sur un étendoir pour sécher, à la dernière minute, avant le grand départ et ils … y resteront.
Il n’est pas rare d’oublier les lunettes de vue sur la table de chevet ou dans un coin de la chambre. Mieux vaut jeter un œil avant le départ...
Aussi étonnant que cela puisse paraître, de nombreux clients oublient leur machine à café. Des coffee addict qui ne peuvent pas se passer de leur bon petit café matinal mais qui, le jour du départ, n’auront sans doute pas bu la dose nécessaire pour être bien réveillé et ne rien oublier...
(Sources Interhome)
Découvrez nos produits pour Cafés-Hôtels-Restaurants :
> Voir nos Affichages Obligatoires | > Voir nos Panneaux de Licences | > Voir nos Documents Obligatoires | > Voir tous les Produits MCA Group |